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Poésie politique
Écrit dans les années 70, ce texte, traduit pour la première fois en français, étonne par sa singulière actualité. Le caractère bruyant et informel de cette écriture produit un certain «ton social», une «musique sémantique», à travers une construction à la fois drastique et émancipée. La dissonance élargit la gamme des interprétations dynamiques — au lieu d’information, ceci est déformation — attisant le chaos dans une articulation plus dense et plus libre.
«obéissance / de quoi / et suivant l’indice / régime instinctif / anarchie / à fourrager pour / à être près de toi / tous apparentés à une fin commune / de droit / à notre obéissance / dans nos corps / d’un épitaphe gravé dans la cire / d’un épitaphe de papier / de surface admissible / un hasard étant injouable / contestateur / étant le meilleur de ces points litigieux / ironique, menant au / loin de ça / je suis descendu / durant les jours ouvrables / (c.-à-d. sans oublier les jours de repos à venir) / se précède de prière / pour gardes / aimant et filial / miroir / hante comme les corneilles roses / nécessite information préparatoire / comme contexte / un jeu de mots irrésistible»