par
Punk poésie
Le poème défie les conventions de la narration linéaire, se déroulant comme un flux de conscience. Il invite à plonger dans un monde où les frontières entre rêve et réalité s’estompent, où les images se superposent et se transforment les unes les autres. À travers des descriptions parfois surréalistes, l’autrice évoque une gamme d’émotions et d’expériences, de la nostalgie à l’ironie en passant par le désir et la confusion. Au fil des pages apparaissent quelques motifs récurrents : la nécessité d’arrêter la machine et de se délivrer de tout subterfuge, emprise ou cocon. Le feu sur le patriarcat est nourri, à coups d’aphorismes cinglants.
Lecture d'un extrait par l'autrice
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Souvent les choses avancent parce que tu es là .
Reste un jardin vide d’actions, de poissons, sorte de lointaine explosion nucléaire. Ces taches rouges de ratures, témoins de nous en nos ébats, pourraient aussi bien être fleur ou cerveau. Combien as-tu mangé de petits animaux cette année ? Rugueux file à rebours entre mitaines noires, soulagement de ne pas être la cible pour une fois. Il est 2 h du matin et je t’aime (juste parce que tu es une fille et que tu ne flanches pas). Oui, il l’a bien impressionnée en étalant ses connaissances sur les abeilles / les oiseaux, mais faire des bourrelets les yeux fermés durant ce qui est peut-être l’année des dernières chances, ça ne te mènera nulle part. Apprendre le violon par osmose, soirées entières consacrées à inventer de nouveaux trucs pour se curer le nez en public. Il y avait ce dessin dâ€
™une femme dont les dents étaient des oies ou des chevaux plutôt en fait à cause de quelque chose à propos de descendre une montagne. Manivelle vite le rythme en découlant de l’enroulé du bras en regardant les fils se tisser de bois en objets par exemple une corde. Mouvement défini comme attaques ou orgasmes à répétition selon le jour et l’humeur générale. Parfois les chaussures fournissent d’importants indices sur l’identité.
REGROUPER« Dès les premières pages, tout est déjà là , dans cette langue nerveuse et visuelle qui ne s’embarrasse d’aucun corset et qui semble constamment célébrer, sur le mode de l’ivresse baudelairienne, la poésie comme espace sauvage de pure liberté […]. Puis au fil des pages apparaissent quelques motifs récurrents : la nécessité d’arrêter la machine et de se délivrer de tout subterfuge, de toute emprise ou cocon. À cet égard, le feu sur la famille est nourri à coups d’aphorismes cinglants […]. Bref, avec ce premier livre publié en France, Michelle Noteboom nous sert un cocktail bien tassé, tonique et irrévérencieux en diable. »